Programme spécial "devoir de mémoire" du 25 au 29 mars 2013
6 films à l'affiche
Séance inaugurale le LUNDI 25 MARS A 17 H
en prénce de :
Mme Aurore LE BONNEC (sous-prefete d'Aubusson),
Mr Michel MOINE (maire d'Aubusson et président de la Communauté de Communes Aubusson-Felletin),
Mr Philippe LACOSTE (Directeur Départemental de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) (ONAC) et de
Mr Patrick SERAUDIE (Réalisateur du film "La petite Russie")
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LA PETITE RUSSIE
LA PETITE RUSSIE – Récits d’un maquis
Réalisation Patrick Séraudie
Durée85 min
ImageMaxime Jouy
MontageFabienne Pacher
MusiquePierre Redon
CoproductionFrance 3 Limousin Poitou Charentes
DistributionPyramide Production
La « Petite Russie » est le surnom donné par l’état major allemand, pendant la seconde guerre mondiale, à la région de la montagne limousine. C’est là qu’en août 1940, Georges Guingouin, jeune instituteur et responsable communiste local, appelle à la lutte et organise un premier réseau de résistants.
Raconté par ses proches camarades de combat, le film retrace quatre années de lutte au cœur de ce territoire rebelle.
Cofinancé par la communauté européenne dans le cadre du programme LEADER+ Accueil Millevaches
Avec le soutien de la Région Limousin en partenariat avec le CNC, et la participation du Centre National de la Cinématographie, du Département de la Haute-Vienne et de la ville de Limoges
Date de sortie 8 février 2012 (1h 22min)
Réalisé par Nabil Ayouch
Avec Nabil Ayouch
Genre Documentaire
Nationalité Français , marocain
"My land" donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en 1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans. Cette parole est entendue par de jeunes israéliens de 20 ans qui construisent leur pays, se sentent viscéralement attachés à leur terre, mais sans jamais vraiment savoir expliquer pourquoi. Entre ces deux mémoires, il y a une réalité. La réalité de deux peuples qui se battent pour la même terre. Il en ressort un dialogue à distance qui met en perspective ce conflit sous un angle avant tout humain.
FAIRE QUELQUE CHOSE
Date de sortie 2 janvier 2013 (1h 20min)
Réalisé par Vincent Goubet
Avec Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Lise London plus
Genre Documentaire
Nationalité Français
A la rencontre des derniers résistants français de la deuxième Guerre mondiale, l’auteur recueille la parole de ces nonagénaires saisissant par leur vivacité d’esprit et la force intacte de leurs espérances. Au début des années 1940, tous ont décidé de « faire quelque chose » contre ce qui leur paraissait inacceptable. Conçu comme un dispositif de transmission générationnelle, le film est le récit de leurs combats et des valeurs qui les ont portés. Ces échanges font évoluer le temps du film du passé vers le présent et questionnent sur ce que peut être l’engagement aujourd’hui.
ZERO DARK THIRTY
Date de sortie 23 janvier 2013 (2h 29min)
Réalisé par Kathryn Bigelow
Avec Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton plus
Genre Thriller , Action
Nationalité Américain
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Le récit de la traque d'Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines...
Le 10 juin 1944, la troisième compagnie du bataillon 1 du régiment Der Fürher de la division blindée SS Das Reich, encercle le bourg d’Oradour-sur-Glane, réunit tous les habitants sur la place, enferme les hommes dans des lieux clos, les femmes et les enfants dans l’église et procède au massacre de toute la population, soit 642 victimes.
Une femme, Marguerite Rouffanche, réussit à s’évader de l’église. Cinq hommes échappent à la fusillade et auxflammes dans la grange « Laudy ».
Robert Hébras et Jean-Marcel Darthout sont aujourd’hui les derniers survivants du massacre dans cette grange.
Ce jour-là, Jean-Marcel perd sa mère et son épouse ; Robert, sa mère et deux de ses soeurs. « Quand je traverse le bourg d’Oradour, je vois le village d’avant. Je me remémore mes souvenirs
d’enfance, j’entends les sons, je revois les visages… »
Ce 10 Juin 1944, Robert Hébras échappe à la mort.
Aujourd’hui, sur les lieux du drame, il témoigne de cette journée tragique puis évoque sa vie reconstruite autour du souvenir, près des ruines du village martyr.
De manière inédite, nous revivons minute par minute l’itinéraire d’un massacre programmé grâce au témoignage, dans les murs délabrés d’Oradour, de Robert Hébras et à la parole filmée de Jean-Marcel Darthout, tous deux dépositaires exceptionnels de la mémoire du plus important massacre de civils en France sous occupation allemande.
Une vie après Oradour ne peut plus être la même, elle devient une vie avec. Elle est déterminée par le désir de témoigner inlassablement pour que l’histoire ne se répète plus. Elle porte l’empreinte du souvenir des morts et du désir de vivre, une empreinte qui transcende une vie.
Synopsis :Interdit depuis un demi-siècle, le documentaire Octobre à Paris de Jacques Panijel sortira enfin le 19 octobre 2011 Ce documentaire tourné clandestinement, censuré pendant plus de 50 ans et toujours invisible, retrace les événements du 17 octobre 1961, au cours desquels près de 30 000 Algériens manifestèrent pacifiquement dans les rues de Paris à l'appel du FLN. S’ensuivirent 11 000 arrestations et des dizaines d’assassinats (voire des centaines, selon certains historiens), dont de nombreux manifestants jetés à la Seine après avoir été tabassés, des centaines d’expulsions et des plaintes classées sans suite. Le cinéaste étant décédé le 12 septembre 2010, Les Films de l’Atalante ont décidé de procéder à la sortie en salle de ce film martyr, le 19 octobre prochain, dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de cette manifestation réprimée impitoyablement, sur ordre du tristement célèbre préfet de police Maurice Papon.
Algérie, 1959.
Les opérations militaires s'intensifient. Dans les hautes montagnes Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d'une section de l'armée française. Il y rencontre le
sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l'épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont
découvrir qu'ils n'ont comme pire ennemi qu'eux-mêmes.
1942, Paris est occupée par les Allemands. Younes, un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d’espionner pour leur compte à la mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la mosquée, dont le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit, de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants.A la mosquée, Younes rencontre le chanteur d’origine algérienne Salim Halali. Touché par sa voix et sa personnalité, Younes se lie d’amitié avec lui. Il découvre rapidement que Salim est juif. Malgré les risques encourus, Younes met alors un terme à sa collaboration avec la police. Face à la barbarie qui l’entoure, Younes, l’ouvrier immigré et sans éducation politique, se métamorphose progressivement en militant de la liberté.
Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la seconde guerre mondiale, a recueilli P’tit Claude, neuf ans, dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l’institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Ils sont venus pour faire les vendanges dans le pays. Humaniste et républicaine convaincue, elle s’arrange, avec l’aide de Théodore, pour que les enfants Tsiganes soient scolarisés. De son côté, P’tit Claude se prend d’amitié pour Taloche, grand gamin bohémien de trente ans qui se promène partout avec son violon sur l'épaule. Mais les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient et les Tsiganes, peuple nomade, n’ont plus le droit de circuler librement : Théodore cède alors un de ses terrains aux bohémiens, désormais sédentarisés.Tandis que les enfants Tsiganes suivent les cours de Mademoiselle Lundi, P’tit Claude est de plus en plus fasciné par le mode de vie des Bohémiens – un univers de liberté où les enfants sont rois. Mais la joie et l’insouciance sont de courte durée : la pression de la police de Vichy et de la Gestapo s’intensifie et le danger menace à chaque instant. Comme ils l’ont toujours fait depuis des siècles, les Tsiganes devront reprendre la route…
"Si les générations passées cachent leurs erreurs à leurs successeurs, ils condamnent ces jeunes à revivre les mêmes erreurs"
« Goets »